Le fumier fait partie des éléments essentiels pour une culture réussie. Depuis toujours, il est utilisé comme fertilisant. Il aide surtout à développer les cultures grâce à une amélioration de la structure du sol. C'est possible surtout en raison de sa composition riche en potassium azote, phosphore et en plusieurs autres nutriments. Il existe plusieurs types de fumier. Certains sont plus convenables que d’autres pour une culture en potager. Lequel utilisé pour le vôtre ?
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Le fumier de cheval
Le fumier de cheval est considéré comme un engrais chaud. En effet, il est assez léger et est constitué principalement de paille. Il a donc tendance à vite monter en température. Il convient pour une utilisation sur les terres argileuses. De même, pour améliorer la structure d’un sol lourd et froid, c’est le fumier idéal car il aide à former des couches chaudes. Dans un potager, il est surtout recommandé pour une utilisation au printemps. Il faudra effectuer un compostage à étaler sur le sol pour qu’il libère ses éléments nutritifs. Il sert également pour le paillage avec des plantations comme les cucurbitacées ou les tomates.
Le fumier de vache
Le fumier de vache et des bovins en général est beaucoup plus adapté sur les sols siliceux ou calcaires. Sa texture compacte et riche en humus permet d’alourdir la structure du sol pour lui donner plus de corps. C’est aussi un fertilisant qui peut être utilisé sur des sols légers, en particulier ceux qui ont tendance à vite se réchauffer. Ils pourront bénéficier de l’effet humide et froid du fumier de vache dû à sa décomposition qui se fait lentement.
De ce fait, pendant les périodes chaudes de l’année, il apporte la fraîcheur nécessaire aux plantations. Ce type de fumier est intégré au sol avant les semis après un compostage. Il faut toutefois veiller à ce qu’il soit incorporé de façon légère. Vous pouvez également utiliser le fumier de vache comme fertilisant d’entretien pour des légumes.
Le fumier de volaille
Le fumier de volaille, en particulier des poules est riche en potasse, en azote et en oligo-éléments. De plus, c’est un fumier chaud. Il faut donc l’utiliser avec précaution car il peut facilement brûler les végétaux et les racines des plantes. Il est plutôt recommandé de s'en servir avec du compost. Ainsi, le manque d’humus sera compensé. En plus, du fait de sa composition, le fumier de poule joue un rôle d’activateur sur le compost. Il peut être utilisé comme engrais pour des plantes comme le poireau, les choux verts et les salades. Par ailleurs, il optimise le développement des plantes qui poussent assez vite.
Le fumier de porc
Le fumier de porc est assez froid. C'est pour cette raison qu'il est peu utilisé seul. Il est généralement mélangé à un autre type de fumier ou à du compost. Il sert de support de culture à des plantes comme les courges. Le fumier de porc peut être utilisé de plusieurs manières en fonction de l’avancement de sa décomposition. Frais, il ne peut être employé comme engrais car il a un fort taux d’acidité. Il peut donc détruire les plantes et oxyder le sol.
Trois à six mois après, il est à moitié pourri et peut être utilisé avec précaution pendant l’étape de la floraison des plantes. Une fois qu’il devient intégralement pourri, le fumier de porc est débarrassé des bactéries nuisibles aux plantes. Quand il atteint la phase de l’humus, il devient moins humide et perd en grande partie de l’azote qu’il contient. Elle est de ce fait plus avantageuse pour le substrat et ne présente aucun danger pour les plantes.
Le fumier de chèvre et de lapin
Le fumier de chèvre ou du mouton a une texture sèche et chaude semblable à celle du fumier de cheval. Il a une composition riche en potasse et en éléments fertilisants végétaux. Ce sont des éléments intéressants et avantageux pour le potager en particulier la culture des légumes et des fruits. Toutefois, ce fumier doit être utilisé après une décomposition avancée.
Le fumier de lapin doit être étalé sur les sols légers. Cela est dû au fait qu’il soit un type d’engrais très lourd. Pour une utilisation optimale, il est recommandé de l’incorporer au sol par bêchage ou étalé en couche fine. Par contre, il doit d’abord avoir atteint un niveau avancé de décomposition.